Trop de ciel. Trop d ocean.

"Trop de mer, trop d océan, c'est impossible entre une mère et son enfant".

Je terminais la lecture de mon chapitre sur cette phrase peine de sens et Mamallapuram prenait son envol pour une nouvelle journée qui promettait d être ensoleillée.

Nous avons eu des nouvelles. Cricri est bien arrivée. Elle a retrouvée sa progéniture. Durant cet intervalle d'absentéisme maternel, je crois qu' il n y a jamais eu tant de ciel et tant d'océan autour d'elle...

La serveuse du "Buddha Café", longuement vêtue d une tunique vert anis et safran, me dépose mon thé. Je remarque un piercing étincelant sur le flanc d'une narine et un jolie bindhi sur son front.

Quel parjure de se voir servir un thé en sachet, sans saveur, sans parfum, sur une terre ou les plantations abondent.

Du haut de la terrasse je guette la rue. Cette ville est à l'image de ce mauvais breuvage: Artificielle. Sans âme. Cousue main pour les touristes en mal d'exotisme et d'apparence.

Les commerces gangrènent les organes vitaux de la cité, la plage à elle seule porte les traces d'un développement sauvage. Sale, dévastée, les égouts la dévisagent...

Je ne trouve rien ici qui ne me retienne plus longtemps. Ce soir je mets les voiles...