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La couleur des sens...

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14 mars 2010

Les chemises rouges...

Nous voila donc dans la capitale après notre escapade balnéaire, que nous avons tout de même fort apprécié. Dans l'empressement de cette fin de voyage, nous avons revu nos exigences a la baisse. Tant pis pour les eaux turquoises, les plages désertes et les cocotiers... Nous nous sommes contentés de ce que nous avons trouvé sur place, ce qui d'ailleurs n'était déjà pas si mal...

Nous pensions également en avoir terminé avec les surprises et les désillusions de dernière minute... Hé bien pas du tout! Encore un petit tour pour la forme... "Les chemises rouges" ont envahi le centre de Bangkok pour un meeting sous haute surveillance. L'armée, partout présente, a largement bouclée le centre ville. La circulation est très ralentie et les touristes ont quasiment déserté les avenues. Pour les non-initiés a la politique Asiatique, "les chemises rouges" sont les militants plutôt virulents de l'opposition actuelle.

Conséquences de tout cela, nous avons mis plus de quatre heures pour rejoindre Bangkok depuis Hua Hin et nous avons dû finir le trajet a pieds pour cause de barrage. De plus, tous les bus pour l'aéroport ont été annulés et nous devrons peut-être notre salut a un chauffeur de taxi qui s'est engagé a nous mener au terminal International en une heure de temps... Un miracle par les temps qui courent...

Nous avons rendez-vous a vingt deux heures... La suite nous dira si notre confiance n a pas été trahie...

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13 mars 2010

Parfaite harmonie...

Ce matin le soleil a auréolé les pontons du bord de mer d'une belle robe pourpre et orangée. Les vagues, plus douces que la veille, viennent se répendre sous les planchers dans de doux roulements. En quelques soubresauts elles ne forment plus qu' une fine étendue limpide qui recule déjà vers la haute mer. Les odeurs iodées, si particulières que dégagent les algues à marée basse, baignent l'atmosphère tout entier dans des senteurs marines. Cela n'est pas désagréable du tout et préférable aux relents d'égouts de certains cours d'eau.

La ville du bord de mer constituée principalement de baraques en tôles et divers bois colorés, somnolent encore.  Des oiseaux volent au-dessus des frangipaniers. Des chats miaules au devant d'une porte branlante. Le contraste avec la vie diurne est saisissant et j'en éprouve même un léger tremblement de bien être. De sérénité...

Une soirée qui s'était achevée autour d'un admirable "Schrimps Green Curry" qui restera au " Corner Bar" ce qu' est le "Lemon Rice" de chez " Bavhan"... Un moment d'intense plaisir et de sens retrouvés.

Une matinée qui débute par une symphonies de couleurs et de parfums... Voilà qui pourrait être un bel épilogue pour ce voyage en parfaite harmonie avec le titre du blog.

12 mars 2010

Vous allez rêver!

Une longue avenue bordée de commerces. En son centre, un étrange terre plein de béton plus ou moins bien entretenu pour séparer le flux montant et le flux descendant de la circulation. En amont de cette avenue, des constructions inachevées dominent le paysage aride. En aval, de l'autre cote de l'axe central, mieux embouteillé qu' un "Château Pétrus", un dédale de ruelles court jusqu'a la bande côtière.

Dans ces ruelles, bars, pubs, fast-foods, restaurants typiques plus ou moins luxueux, boutiques de souvenirs et divers autre lieux de perdition, autant pour votre âme que pour votre porte monnaie, se regroupent par quartier. Plus bas encore, avant d'approcher la plage proprement dite, il faut trouver un passage entre les Résorts et les propriétés privées qui ont dressé de véritables murs pour délimiter leur périmètre. Une fois cette barrière franchit, voila enfin la plage très ventée qui s'étire sur des kilomètres, et ou quelques rares cocotiers se balancent parmi les centaines de parasols qui tapissent le sable.

Le sable, d'ailleurs pas très propre car souillé par les détritus de consommateurs peu scrupuleux et par les excréments des chevaux qui font d'incessant vas et viens en emportant sur leurs dos des touristes à la recherchent du " Grand Frisson"... Sans commentaire...

Encore quelques efforts et l'eau tiède vous chatouille enfin le bout des orteils. Pour le reste inutile de vous imaginer pouvoir faire de belles et larges brassées. Les forts courants, les puissants rouleaux, le manque de profondeur et la myriade de Kite surfeurs rendent toute progression impossible...

Alors on se surprend a faire le toast au grand soleil et à épier la "Gente" de "Hua Hin" qui défile. Vieillissante... Bedonnante... Écoeurante...

Quand je vous disais que vous alliez rêver!

11 mars 2010

Le Vietnam ce sera sans moi...

C'est en bus couchette que nous avons regagné ce matin a l'aube Saïgon et son cirque infernal de motocyclettes... Après quelques cafés avalés à même le bord d'un trottoir en attendant l'ouverture des agences et des commerces, nous avons pu dégotter un vol sur Bangkok pour la fin d'après-midi. Nul va s'en dire que même avec tous les suppléments et les taxes dont nous avons été chargés, nous avons accepté ce départ avec soulagement...

Je quitte ce pays sans le moindre remord. Vraiment! Sans remord ni souvenir marquant... Rien ne m'y a attaché et encore moins donné l'envie pressante d'y revenir. La majorité des échanges que j'ai eu avec les locaux, résonnent encore aussi faux en moi qu' un instrument désaccordé. Les devises que nous sommes à leurs yeux trahissent trop souvent leurs intentions belliqueuses.

Il n'y eu durant ce séjour aucune marque de considération envers l'individu de passage que j'ai représenté. Bien au contraire, j'ai été traité comme du bétail et il a même fallut élever la voix et montrer les poings à plusieurs reprises pour devoir se faire entendre et respecter...

Ce pays est sale. Ses habitants sans complaisances. Le Vietnam ce sera sans moi...

10 mars 2010

Nha Thran! Une simple illusion.

Nous étions venus chercher du soleil et un ciel bleu, des plages et du sable fin,  des cocotiers et des mers turquoises, nous n'avons trouvé que des paysages synthétiques, un climat automnal et des eaux opaques... Rien de plus! Rien de ce qui nous avait été "vendu" et "vanté" par des agents de voyages beaux parleurs n'a été au programme.

De la publicité mensongère sans aucun doute, et lorsque de retour j'interroge les "marchands de rêves" sur le gouffre qu' il y a entre la réalité sur le terrain et leurs images idylliques, ils voudraient que je sois indulgent et que j'admette que ces images ont quelques années et que le paradis sur terre n'existe plus dans ce recoin du monde...

Le moral affiche au plus bas, mais loin de me laisser démonter par ce coup du sort, j'engage aussitôt une course poursuite contre la montre pour trouver un départ vers notre point d'entrée initial dans le pays: Saïgon, et dans la foulée un retour vers la Thaïlande précipité.

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9 mars 2010

Miu Ne, mort né...

Si vous n'avez pas le look décoloré des mers du sud, si vous n'êtes pas un adepte de la glisse et principalement du Kite surf, si vous n'avez aucune affinité pour les langues de l'est, si vous n'avez aucune envie de côtoyer durant vos vacances des contingents de Russes, alors passez votre chemin braves gens. "Miu Ne" n'est pas fait pour vous et vous m'en voudriez terriblement de vous avoir poussé dans un lieu pareil.

Nous sommes arrivés en tout début d'après-midi pour nous installer quelques jours sur la façade de cette ancienne baie très plébiscitée par les agences touristiques, dont il ne reste que quelques palmiers bordant une digue immense et sale d'un côté et une sommaire plage de sable envahie par les surfeurs, de l'autre.  Il nous a fallut que très peu de temps pour comprendre que ce site ne correspondait en rien a ce que nous recherchions.

Autant vous écrire que notre déception est venue, une nouvelle fois, noircir un peu plus le carnet des souvenirs moroses que nous avons accumulé durant ce voyage. Décharges sauvages. Paysages sans âme. Pièges a touristes...

Pas une minute a perdre pour nous sortir de ce mauvais "trou". Une agence, quelques tractations d usages, nos billets en poche nous mettons le cap plus au nord en tout début de nuit pour cinq heures de bus et pour tenter notre chance du cote de "Nha Phrang".

8 mars 2010

Retour sur HCMV.

Située au centre du delta, sur les rives d'un important bras du Mékong, la paisible ville de "Can Tho" nous a permis de poser nos valises quelques jours afin de pouvoir explorer à notre rythme la région du Sud Vietnam. Bien evidament nous n'avons pas boudé les moyens mis a notre disposition pour rayonner sur ce territoire.

A pieds, nous avons arpenté les marchés pittoresques toujours hauts en odeurs. A vélo, nous avons parcouru les berges verdoyantes du fleuve et de ses affluents. En bateau, nous avons traversé les estuaires et gagné des villages reculés. En bus, nous avons emprunté les grands axes routiers pour rallier les points d intérêts les plus éloignés.

En retour, nous avons eu beaucoup de sourires. Des accueils chaleureux de la part de la population et des "Hello!' distribués sans restrictions par les enfants. De bien belles choses en vérité, même si, seule ombre au tableau, j'ai été particulièrement choqué par le degrés de pollution des cours d'eau et des sites en général. Sans parler du manque de prise de conscience des Vietnamiens pour leur propre environnement. Leur principale source de revenus aujourd'hui, pourrait les mener a leur perte demain, si rien n était fait? 

Nous sommes actuellement en route pour HCVM, ou nous envisageons de passer la nuit avant de prendre la direction du nord et des plages. Nous avons également abandonné nos compagnes de voyages Japonaises qui continuent leur tour du monde sous d'autres latitudes.

7 mars 2010

Le détroit poubelle!

Après avoir longé les rives du Gange, après avoir côtoyé les Indiens, je pensais avoir découvert le paroxysme en terme d' indiscipline et d'insalubrité publique... Que Nenni! Je n'avais pas encore atteint le Delta du Mékong et son impressionnant réseau de canaux bordés par une végétation luxuriante...

Le spectacle proposé pourrait être de toute beauté si les eaux, déjà extrêmement polluées par les rejets ménagers, n'étaient envahies par des détritus de toutes sortes et notamment des sacs plastic... Durant notre excursion nous avons été les témoins, à plusieurs reprises, de jets de poubelles et autres déchets par dessus les rives, sans que rien n'y fasse.

Les canaux du Mékong forment une vaste décharge... A tel point, que la conductrice de notre barque dû, plus d'une douzaine de fois stopper ses machines, pour libérer l'hélice de son moteur prise dans des détritus. Fait encore plus aberrant compte tenu de la gêne occasionnée, du risque de panne et de notre sensibilisation, ils étaient aussitôt rejetés a l'eau.

Malgré ce phénomène de société grandissant et terriblement inquiétant, sans ingratitude, la nature reste généreuse et offre a ses bourreaux des paysages superbes... Mais jusqu'à quand?

Je le cris haut et fort: le peuple Vietnamien est sale et irresponsable...

6 mars 2010

Un long chemin.

Le quartier de "Phan Ngu Lao" résonne aux oreilles des habitants d'HCMV comme résonne " Kho San Road" aux oreilles des habitants de BKK. Tout le monde connaît cet endroit populaire ou se retrouvent, routards de passages, voyageurs au long cours, jeunes artistes, filles de petites vertus, marchands de "Pho", échoppes en tout genre, bars et autres débits de boissons clandestins et chambres à bas prix... Dès la tombée du jour le quartier se met a vibrer de toute son âme et ce n'est que tard dans la nuit qu' il recouvre un semblant de répit.

Nous logeons au sixième et dernier étage d'un petit hôtel propre et confortable dont le toit terrasse  au-dessus de la fournaise ambiante est une véritable aubaine. La journée nous passons de pagodes en marchées de parcs en avenues entre "Cholon" et "Dong Khoi"et le soir nous investissons notre havre de sérénité. Dans ces conditions HCMV ne m'a pas semblé être une ville désagréable a vivre. Certainement ce que devait être BKK il y a une décennie de ça. Une ville qui n'a pas encore renoncé a son identité première...

Nous sommes actuellement en transit pour le détroit du Mékong aux alentours de "Vingh Loh", recroquevillés sur la banquette d'un bus que quelques hommes sans aucunes manières mettent sans dessus-dessous en hurlant, s'interpellant sans cesse, et jetant dans l'allée centrale papiers gras et raclement de gorges. Hygiène et discrétion ne sont pas leurs points forts.

De ce côté là, le peuple Vietnamien a encore un long chemin à parcourir...

5 mars 2010

Le prédateur.

Au carrefour de "D Le Lai" et de "D Thruong Din", inlassablement, le flot concentré de véhicules à deux roues se croisent et s'entrecroisent avec une intensité terriblement soutenue. Je n'avais encore jamais assisté à un spectacle pareil. Des centaines de motos, quelques vélos et encore moins d'autos viennent s'agglutiner au devant d'une ligne au sol marquant la limite des feux tricolores.

Perpendiculairement à ce regroupement, une déferlante pétaradante traverse sans discontinuer le croisement. Puis au changement de feux, le schéma s'inverse et ainsi de suite... Votre temps imparti pour traverser et alors compté.

Dans d'autres cas plus généraux ou aucune signalisation ne régule le trafic, vous ne pouvez compter qu' en votre bonne étoile et a l'agilité des conducteurs. Inutile d'attendre une baisse du régime transitoire ou une amabilité envers le piéton que vous êtes: Vous y perdriez votre temps.

La règle est de s'élancer tel un prédateur au milieu d un banc de sardines en mouvement et instinctivement les véhicules s'écarteront de votre route pour vous éviter et mieux se regrouper ensuite...

Aucune caricature n'a jamais été aussi réaliste à mes yeux... Bon! Concentration! J' y retourne...

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